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CDSI expérimente le géorepérage des drones au sein du projet européen Podium

CDSI Podium

Transport de personnes ou de marchandises, inspection d’ouvrages industriels, traitement de surfaces agricoles… le développement de solutions par drone est en plein essor. Un des facteurs clés de croissance de ce marché réside dans la régulation du trafic aérien de ces vols non habités. En prenant part au projet Podium, l’entreprise Centre Drone Système Industriel (CDSI) concourt à la mise en œuvre des conditions technologiques et réglementaires dans la gestion du trafic aérien des drones.

Le projet Podium (Proving Operations of Drones with Initial UTM), initié par le SESAR (Single European Sky ATM Research) dans la cadre d’Horizon 2020, repose sur 185 vols de démonstrations permettant de tester les outils de gestion du trafic aérien pour les appareils non habités. Quatre sites répartis entre la France, le Danemark et les Pays-Bas ont été retenus. Eurocontrol supervisera les vols qui impliquent un consortium d’industriels et d’opérateurs comme Airbus, DSNA, Delair, Drones Paris Region, Integra Aerial Services, Naviair, NLR, Orange, Unifly ou encore CDSI.
Brétigny-sur-Orge, qui accueille le cluster Drones Paris Région, figure parmi les deux centres d’essais en France avec le site de Toulouse où les vols de démonstrations se déroulent. La société francilienne CDSI est la première entreprise sur le site de Brétigny à avoir adapté et testé le dispositif de géorepérage sur un drone.

« Nous avons implémenté sur deux drones le dispositif de géorepérage fourni par Hionos et procédé à un premier vol de démonstration début 2019 », nous explique Maria Caprian, dirigeante de CDSI. « Avant le démarrage du vol de test, nos pilotes annoncent via un logiciel installé sur leur téléphone leur zone de survol. Le déroulement des opérations a été d’autant plus aisé que nos drones sont déjà enregistrés auprès de la DGAC », précise-t-elle.

L’enjeu pour réguler le trafic des appareils non habités consiste à mettre en œuvre un suivi en temps réel de tous les drones en opération sur un territoire donné. Cette nécessaire supervision permettra à terme de sécuriser l’espace aérien et de faciliter la cohabitation avec les vols habités.

« L’implication de CDSI dans ce projet d’envergure est en parfaite cohérence avec notre positionnement historique dans l’écosystème du drone. Nos efforts de R&D pour concevoir des solutions innovantes par drone à des problématiques métiers ont toujours été accompagnés d’échanges avec les autorités de régulation du secteur », détaille Maria Caprian. « Nous sommes très fiers d’être reconnus en tant qu’acteur majeur du secteur et de pouvoir contribuer au niveau européen à la définition des futures technologies qui permettront de développer le marché ».

Les vols d’essais vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. Les conclusions seront consignées fin 2019 dans un rapport qui dressera des recommandations afin de mettre en place le U-Space. Ce dernier couvre l’ensemble des services, procédures et technologies déployés dans l’espace de vol autorisé pour les drones, situé en-dessous de 152 mètres.