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CGG développe une nouvelle technologie de source sismique marine
CGG est leader mondial des géosciences et offre des compétences de premier plan en géologie, géophysique, caractérisation et développement de réservoirs principalement pour le secteur de l’exploration et de la production des hydrocarbures.
Pour ses clients en acquisition sismique marine, CGG fournit des données pour estimer le potentiel d’exploration des champs, image les réservoirs complexes profonds, délimite les zones géologiques sous le fond marin qui présentent des risques particuliers et analyse l’évolution des gisements matures à l’aide d’une technique d’imagerie échographique sismique. Actuellement, comme les autres acteurs sismiques, CGG utilise des sources à air comprimé pour générer une onde acoustique sous-marine afin d’identifier la nature du sol sous-marin en fonction de sa réflexion acoustique.
Dans un contexte de préoccupation environnementale et plus particulièrement de réduction des nuisances sonores d’origine industrielle en mer, CGG investit depuis 2008 dans des programmes de R&D pour proposer à ses clients une solution plus innovante par rapport aux technologies existantes. Elle s’est appuyée notamment sur la SRC Vibratec pour concevoir une nouvelle source marine sismique basée sur le mode vibratoire.
Cette nouvelle source pourra à terme être une alternative aux sources actuelles et apporter des informations complémentaires. « Nous avons accompagné CGG dans les diverses phases de développement du projet : calculs et études pour optimiser la forme de l’appareil, qualification du comportement dynamique des matériaux, etc. », précise Cyril Gaumain, responsable du département Industrie et Energie de la SRC Vibratec. « Au-delà de l’expertise en dynamique des structures, bruit et vibration, les principaux atouts de Vibratec sont sa parfaite connaissance du métier et sa capacité à apporter une réponse sur mesure dans un environnement particulièrement contraint par les difficultés techniques et la confidentialité totale exigée », précise Benoît Teyssandier, Ingénieur Recherche Acoustique à CGG.
« Cette nouvelle technologie vibratoire tend à réduire sensiblement l’impact écologique grâce à la réduction d’amplitude des ondes propagées, à la diminution des fréquences émises combinées à des émissions sonores ciblées. Elle est comparable à une échographie médicale mais à l’échelle de la croûte terrestre. Nous observons les réservoirs terrestres et sommes en capacité d’interpréter toutes les strates qui composent le sol », explique Benoît Teyssandier.
Aujourd’hui, le prototype développé a permis à l’aide d’une preuve de concept, de valider la conformité du projet avec ses objectifs initiaux.