Développé par l’entreprise eHP², spécialisée dans la conception de groupe moto-propulseurs électriques, le projet eProp a été identifié grâce à la veille technologique du Centre d’expertise des programmes navals (CEPN) dans le cadre du Cluster GIMNOTE de la Direction générale de l’armement (DGA).

Actuellement expérimenté au sein de la Marine Nationale, eProp est présenté comme le premier semi-rigide à propulsion électrique basse tension. Il permet de mettre en sécurité les personnels à bord, sans formation, ni habilitation à la maintenance d’unité haute tension.

« Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie énergétique de la Défense. Il répond à un besoin de discrétion acoustique et magnétique des forces avec l’utilisation d’un groupe motopropulseur 100 % électrique dans l’optique de consommer moins » , explique Clément Cariou, chef de secteur énergie au CEPN, en charge du projet Eprop. « Cette solution est actuellement la seule identifiée sur le marché avec de telles performances et ce niveau de sécurité ».

« La première rupture technologique réside dans l’utilisation de batteries conçues par fabrication additive, ce qui a permis de diminuer par deux la densité énergétique du moteur », détaille Clément Cariou. « Les batteries sont par ailleurs refroidies par immersion grâce à l’utilisation d’une huile diélectrique », précise Jean-François Nicolino, fondateur et Président d’eHP².

A terme, ce type de motorisation pourra être déployé sur des embarcations de fusiliers commandos, de plongeurs démineurs ou encore au profit de la drome de servitude portuaire. eHP² recherche actuellement des fonds afin d’industrialiser ce concept et lancer une gamme de produits sur le marché.

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