Le changement climatique pousse les ingénieurs motoristes dans leurs derniers retranchements pour trouver des solutions de propulsion et mobilité à zéro émission et notamment zéro CO2. C’est avec cette ambition qu’eHP 2 a choisi de rassembler ses meilleurs éléments pour proposer des solutions de groupe moto-propulseur utilisant des motorisations électriques et
dans le futur proche des moteurs à combustion interne à Hydrogène (H2).

« Le moteur à combustion interne H2 est une solution très prometteuse en termes de rendement pour la mobilité zéro émission. Ce type de motorisation profite de tous les progrès réalisés par les moteurs à combustion interne depuis de longues années et permet d’afficher des objectifs de rendement proche de 45-50%. Ce rendement est atteint désormais pour des densités de puissance au litre de l’ordre de 100kW/litre de cylindrée. Des densités plus importantes sont atteintes avec une faible dégradation du rendement » présente Jean-François Nicolino, Président d’eHP 2.

L’argument le plus important en faveur du moteur à combustion interne H2 est certainement son degré de maturité technologique et industrielle qui permet de proposer une solution zéro émission avec une fiabilité et un coût de même niveau que les moteurs à combustion interne actuels facilitant ainsi la généralisation de ce type de motorisation dans l’industrie et notamment l’industrie automobile.

Les équipes de eHP ² travaillent sur ce type de motorisation depuis plus d’une année et différentes applications en compétition automobile et aéronautique sont actuellement sur bancs d’essais. L’objectif est de les voir installés dès 2023.

Sur l’activité marine, à l’occasion du salon EVER Monaco qui s’est tenu du 27 au 29 avril, « nous avons des contacts très avancés pour le développement de ce type de motorisation pour des navettes marines à hydrogène » souligne Jean-François Nicolino.

Selon lui, la technologie de moteur à combustion interne H2 devrait supplanter rapidement la pile à combustible sur des applications de mobilité pour lesquelles les notions de coût, fiabilité, robustesse sont prioritaires.

Le prochain défi qui attend les ingénieurs consistera à optimiser la production et stockage de l’hydrogène.

Membre(s) de France Innovation impliqué(s) dans cette collaboration