Créée en 2010, l’Association Millavoise pour l’Insertion et l’Orientation (AMIO) gère actuellement trois établissements : l’Institut Informatique 2iSA, Centre de Rééducation Professionnelle pour personnes en situation de handicap bénéficiant de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé qui dispose d’une capacité de 100 places pour des actions de formation professionnelle en différentes spécialités informatiques ; le centre de pré-orientation SESAME, première étape souvent essentielle dans la reconversion professionnelle de la personne et enfin le Pôle d’Excellence en Informatique PEI, proposant différentes formations d’ingénieurs en informatique en alternance au sein de grands groupes, partenaires historiques d’AMIO.

« Le directeur général d’AMIO, Jacques ALASTUEY, est à l’initiative du projet qui s’applique à 2ISA et à SESAME. Le défi posé était de faire en sorte que les personnes apprennent mieux. En d’autres termes, trouver un outil permettant de mieux cerner les modalités et les besoins d’apprentissage à un niveau individuel permettant ainsi de fournir aux stagiaires des bilans de leurs fonctionnements d’apprentissage et aux équipes des clefs pour adapter au mieux la pédagogie. Pour un tel projet, nous avions besoin d’une méthodologie robuste. Nous avons confié cette mission à AD-HOC Lab. Il s’est produit un vrai coup de foudre intellectuel avec Laurène et Alexis. J’ai ressenti beaucoup d’humilité dans leur approche et leur savoir-faire est réel » présente Magali Hoarau, Chargée de Développement et de Communication d’AMIO.

AD-HOC Lab, spécialisée en innovations RH et sociale et intervenant habituellement pour les entreprises, aussi bien des directions RH de grands groupes que pour des start-ups développant des outils RH IT, a adapté sa méthodologie aux enjeux de terrain d’AMIO.

« Un état de l’art des méthodes d’apprentissage adapté a été proposé, des entretiens individuels ont été conduits avec une quinzaine de stagiaires, et un questionnaire a été diffusé auprès de l’ensemble des apprenants, permettant d’obtenir des statistiques descriptives. Cela a permis d’aboutir notamment à trois grands profils d’apprentissage (discipliné, compulsif boulimique et autonome / recherche personnelle). Les conclusions de cette première étape (population d’apprentissage, besoins d’apprentissage, pistes pour armer les formateurs et les stagiaires) sont très précieuses pour un projet qui se veut plus ambitieux » décrit Laurène Houtin, CEO et co-fondatrice d’AD-HOC Lab.

En effet, « l’ambition d’AMIO est de gravir deux étapes supplémentaires : dans un premier temps, notre souhait est de répliquer et généraliser l’étude à d’autres Etablissements Sociaux et Médico-Sociaux (ESMS). Forts de cela, nous avons pour projet de piloter le développement d’un outil en ligne permettant d’appréhender le profil de chaque stagiaire et accessible à tous les ESMS. Le cahier des charges a déjà été produit par AD-HOC Lab » explique Magali Hoarau. Nul doute qu’AD-HOC Lab jouera à nouveau un rôle important dans les prochains mois dès lors qu’AMIO obtiendra le feu vert des financeurs sollicités.

Membre(s) de France Innovation impliqué(s) dans cette collaboration