


Filière viande : un exosquelette allège les tâches de désossage et de découpe
Quelques degrés, généralement entre 4 et 6, rarement plus. C’est la température des salles de travail de la filière viande. Le niveau d’hygrométrie y est élevé, autour de 85 %. Celles et ceux en charge de désosser et de découper la viande sont endurants non seulement au froid et à l’humidité mais également à l’effort. Leur énergie n’est cependant pas sans limite. Au long cours, la pénibilité des tâches qui leurs incombent les affecte. En témoignent les troubles musculo-squelettiques (TMS) dont ils souffrent, à l’origine de 80 % des arrêts maladie prescrits. Que l’attrait pour cette profession soit très faible n’est pas une surprise. Les recruteurs se tournent vers la main-d’œuvre européenne et 60 % des postes pourvus le sont en intérim.